Sorry

“Fais tout ce que tu peux pour réussir.”

By "Anonymous"  |   From : Afghanistan  |   School : Collège Roy d' Espagne

I am from Nangrahar in Afghanistan. I lived in Afghanistan with my family: my mother, my father and my little sister. We lived in a village in the Nangrahar region called Chaprahar. My father works there in agriculture. From time to time I went to school in the morning and in the afternoon I helped my father. Life is difficult there, there are no good schools, the children stay out in the streets. There are many who are working. They are forced to help their families. There, as I am the oldest of the boys, I had a lot of responsibilities, I had to work with my father, I had to bring the water back, go and pump the water far away, I took care of the goats, I brought the hay to feed them. I took care of my little sister while my mother cooked food or milked the cows. Being the only boy, I have a lot of weight on my shoulders.

I remember my grandfather telling me a lot of stories at night before going to sleep. When I sat next to him, he told me that I would be tall, strong, that I would be a nice boy, that people should be respected.

I love my family very much and I miss them very much. A very happy time that I remember is the Eid festival. That day, everyone was well dressed, we ate well, we went to my uncle. We laughed, we talked, it was happiness for me.

The problem is, there are Taliban in Afghanistan.

When the Taliban wanted me to fight for them, my father wouldn’t. He loves me a lot so he doesn’t want me to fight with the Taliban. He trusted my uncle. And my uncle told me to go to France. He paid for the trip.

When I left my home in Afghanistan I was very sad because it was very hard for me. I remember when I left my country my mother and father were very sad. They cried a lot. And my dad cried, he said to me “That’s fine my son, you are going to build your future, you are going to be a doctor. ”

I have crossed many countries: Afghanistan, Pakistan, Iran, Turkey, Bulgaria, Serbia, Croatia, Slovenia, Italy, France. When I arrived, I was very happy because there are so many things here, like school. But I didn’t know anyone, I was all alone. I went to a policeman, I didn’t understand French and he didn’t understand English. Then I went to ADDAP 13, because an Afghan gave me the address. They found me a home pretty quickly, within days.

I am very happy here. Here I want to work at school, I prepare for my future.

POEM:

WHEN I CLOSE MY EYES:

I remember the mountains of my country.

I see my room. There are a lot of people sleeping in this room.

I hear the sounds of the bones.

I hear my friends playing cricket.

I can smell the salad and black bean meal that I ate with my uncle and my father.

When I listen carefully I hear the stories my grandfather told me.

I hear all my family, on Eid day, we laughed a lot.

When I close my eyes I see my father working in the fields with my little sister.

I remember my grandmother milking cows for milk.

I remember when everyone ate together.

I remember when I was going to school with my friends.

When I open my eyes:

I see Marseille, I see my new house, my new room,

my new life. Here there are a lot of things like school for example. Here I feel more secure. Here it is quiet, there is not much noise. I play soccer a lot with my new friends.

I can smell the meals here, we eat a lot of fish and chicken.

TEXTE EN FRANCAIS

Je viens de Nangrahar en Afghanistan. J’habitais en Afghanistan avec ma famille : ma mère, mon père et ma petite sœur. Nous habitions dans un village de la région de Nangrahar qui s’appelle Chaprahar . Mon père travaille là-bas dans l’agriculture. De temps en temps j’allais à l’école le matin et l’après midi j’aidais mon père. La vie est difficile là-bas, il n’y a pas de bonnes écoles.Les enfants restent dehors dans la rue. Il y a en beaucoup qui travaillent. Ils sont obligés d’aider leur famille. Là bas, comme je suis l’aîné des garçons, j’avais beaucoup de responsabilités, je devais travailler avec mon père, je devais ramener l’eau , aller pomper l’eau loin, je m’occupais des chèvres, je ramenais le foin pour les nourrir. Je m’occupais de ma petite sœur pendant que ma mère faisait à manger, ou qu’elle trayait les vaches. Comme je suis le seul garçon, j’ai beaucoup de poids sur les épaules.

Je me souviens que mon grand-père me racontait beaucoup d’histoires le soir avant de dormir. Quand je m’asseyais à côté de lui, il me racontait que je serai grand , fort, que je serai un garçon gentil, qu’il faut respecter les gens.

J’ aime beaucoup ma famille et elle me manque beaucoup . Un moment très heureux dont je me souviens c’est la fête de l’Aïd. Ce jour là, tout le monde était bien habillé, nous avons bien mangé , nous sommes allés chez mon oncle. On a ri, on a parlé, c’était le bonheur pour moi.

Le problème c’est qu’il y a des talibans en Afghanistan.

Quand les talibans ont voulu que je me batte pour eux, mon père n’a pas voulu. Il m’aime beaucoup alors il ne veut pas que je combatte avec les talibans. Il a fait confiance à mon oncle. Et mon oncle m’a dit d’aller en France. Il a payé le voyage.

Quand je suis parti de chez moi en Afghanistan j’étais très triste parce que c’était très dur pour moi . Je me souviens que quand j’ai laissé mon pays ma mère et mon père étaient très tristes. Ils ont beaucoup pleuré. Et mon père a pleuré, il m’ a dit « C’est bien mon fils, tu vas construire ton futur, tu vas être docteur. »

J’ai traversé beaucoup de pays : Afghanistan, Pakistan, Iran, Turquie, Bulgarie, Serbie, Croatie, Slovénie, Italie, France. Quand je suis arrivé , j’étais très content parce qu’ici il y a plein de choses, comme l’école. Mais je ne connaissais personne, j’étais tout seul. Je suis allé vers un policier, je ne comprenais pas le français et lui il ne comprenait l’anglais. Ensuite je suis allé à l’ADDAP 13, parce qu’un afghan m’avait donné l’adresse. Ils m’ont trouvé un foyer assez vite, en quelques jours.

Je suis très content ici . Ici je veux bien travailler à l’école, je prépare mon futur.

Quand je ferme les yeux :

Je me souviens des montagnes de mon pays.

Je vois ma chambre. Il y beaucoup de personnes qui dorment dans cette chambre.

J’ entends les bruits des osselets.

J’ entends mes amis qui jouent cricket .

Je sens l’odeur du repas de salade et haricots noirs que je mangeais avec mon oncle et mon pére.

Quand j’écoute avec attention j’entends les histoires que mon grand-pére me racontait.

J’ entends toute ma famille , le jour de l’aid ,nous avons beaucoup rigolé.

Quand je ferme les yeux je vois mon père qui travaille dans les champs avec ma petite soeur.

Je me souviens que ma grand-mère trayait les vaches pour avoir du lait.

Je me souviens quand tout le monde mangeait ensemble.

Je me souviens quand je partait à l’école avec mes amis.

Quand j’ouvre les yeux :

Je vois Marseille, je vois ma nouvelle maison, ma nouvelle chambre,

ma nouvelle vie. Ici il y a beaucoup de choses comme l’école par exemple. Ici je me sens plus en securité. Ici c’est tranquille, il n’y a pas beaucoup de bruits. Je joue beaucoup au foot avec mes nouveaux amis.

Je sens l’odeur des repas d’ici, on mange beaucoup de poissons et de poulet.

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