The Dream of my grandfather
By MOHAMED ELHAD Abdallah | From : Marseille, France | School : College Vallon des PinsMY GRANDFATHER
The Dream of my grandfather was to sail all over the world. He didn’t love school. He would rather travel.
When he was thirteen he hid himself in a boat which was going to Madagascar. He stayed in Madagascar for two weeks. He was arrested and sent back to Comoros. He repaired boats in the port of Anjouan (Comoros) for five years. Then, a French tourism company hired him as a sailor. He was first transferred to Madagascar for half a year. After six months, he obtained a contract that allowed him to come to France in Marseilles.
He came back to Comoros to say goodbye to his family. He took a big ferry which went around Africa and stopped in many countries like Cameroun, The Ivory Coast and Senegal. The travel was long, it took three months.
When the boat arrived in Marseilles my grandfather cried with joy. He was so happy to see his new city; the city where he would build his new life. However, his tears were also due to sadness as he realized the distance between him and his family.
He lived in a borough called “Jules Guesde “. The adaption wasn’t hard, because in Marseilles there are many communities and the weather is sunny like in the islands. During this part of his life, he was mostly off-shore. He travelled around several great countries: Brazil, Saudi Arabia, Argentina…
When his situation got stable, he brought his family to Marseilles and moved to the North of the city.
They lived in small residence called “ Résidence Nord “ for ten years. Then my grandfather retired and moved to a new neighborhood still in the same district : « La Savine ».
He spent the rest of his life here in “La Savine”.
MOHAMED ELHAD Abdallah
Mon Grand-Père
Le rêve de mon grand-père était de naviguer tout autour du monde. Il n’aimait pas l’école. Il préférait voyager.
A l’âge de 13 ans, il s’est caché dans un bateau qui allait en direction de Madagascar. Il y est resté deux semaines et ensuite a été renvoyé aux Comores. Il a réparé des bateaux sur le port d’Anjouan, aux Comores, pendant cinq ans. Puis, une agence de Tourisme française l’a engagé comme navigateur. Il a d’abord été transféré à Madagascar pour une année, puis après six mois il a obtenu un contrat lui permettant d’aller en France, à Marseille.
Il est retourné aux Comores pour dire au revoir à sa famille. Il a voyagé dans un énorme ferry tout autour de l’Afrique et s’est arrêté dans plusieurs pays comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal. C’était un long voyage qui a duré trois mois.
Lorsque le bateau arriva à Marseille, mon grand-père pleura de joie. Il était tellement heureux de voir sa nouvelle ville ; la ville où il bâtirait sa vie. Cependant, ses larmes étaient aussi dues à la tristesse quand il réalisa la distance qui le séparait de sa famille.
Il habitait le quartier Jules Guesde. S’adapter n’a pas été difficile étant donné qu’à Marseille il y plusieurs communautés d’origine diverses et que c’est ensoleillé comme dans les îles. A cette période de sa vie, il était très souvent en mer. Il a voyagé dans plusieurs grands pays : le Brésil, l’Arabie-Saoudite, l’Argentine…
Quand sa situation s’est stabilisée, il a ramené sa famille à Marseille et a déménagé dans le nord de la ville.
Ils ont habité dans une petite résidence appelée « Résidence nord » pendant dix ans. Puis mon grand-père a pris sa retraite et s’est installé avec sa famille à la Savine, toujours dans le nord de la ville.
Il a passé le reste de sa vie à la Savine.